École du Boulevard, Champagnole

Je m’appelle Milédi. Je suis triste et j’ai très peur. A première vue, j’avais l’air normale ! Mais je ne suis pas normale !J’ai peur de mon ombre !!! Et je suis triste car... tout le monde me surnomme... Trou noir !!! Car j’ai l’impression que mon ombre s’enfonce dans un trou noir et profond ! Il y avait une autre raison de ma tristesse...Mon père était mort à une bataille ! Alors j’habite avec ma mère au fin fond du village « Mordic ». Tous les matins, je ne voulais pas aller à l’école, car à chaque fois que j’y arrivais tout le monde me disait : « Bonjour trou noir ! ah ah ah ah ! » En classe, c’était pire, le maître des fois m’accordait la parole bien sûr et ça donnait ça :« Alors qui vais-je interroger ? … Tiens trou no... Euh pardon Milédi.
 6 fois 7, cela fait 42, Monsieur ! » Là, ma voix dérailla de la voix normale ! Trois heures plus tard, je rentrais chez moi pour manger. Ma maman voyait bien que ça n’allait pas : « Ma chérie ça ne va pas ?
 Si si... En fait... Pas du tout ! Le maître m’a appelée Trou Noir ! » Et là, ce fut au-dessus de mes forces ! Je craquais... Je me suis effondrée en larme... « Je ne te mettrai pas à l’école cette après-midi ! J’appelle l’école ! affirma ma mère. Et dix minutes plus tard, je suis allée me coucher ! « Allez, dors bien Milédi. » Je fermai les volets, les rideaux et ce fut le noir complet ! J’allumai ma veilleuse. Ma mère ferma la porte. Et là... Ce fut tragique ! Je voyais mon ombre ! Elle était horrible ! Elle avait des dents, un couteau et ensuite... Elle se transforma en un tourbillon ! Un énorme tourbillon ! Et j’avais l’impression qu’elle voulait m’aspirer ! Je m’efforçais de fermer les yeux. A trois heures, ma sieste était finie et je vis un oiseau. « Bonjour Milédi. Je sais, c’est absurde pour un oiseau mais je parle !
 Ça, je l’avais remarqué !
 Oui enfin, moi c’est Léonie. Je suis là pour te faire quitter ta maison. Tu vas traverser beaucoup de pays avec moi. Pour aller voir mon supérieur Chamix,il t’aidera à ne plus avoir peur de ton ombre.
 Euh... D’accord. Le lendemain, ma mère, ne me trouvant pas, appela la police. Nous,nous arrivions à la mer de sable. Il y avait un panneau avec des serpents et du sable fin. Sur ce panneau était écrit : « Bienvenue à la « Terrifanta » (nom de la mer de sable), vous vous perdrez dans cet endroit et vous périrez au cours d’une série d’épreuves ! Tous ceux qui entrent dans ici n’en ressortent jamais ! Bonne balade ! » Ce message était terrifiant, mais on ne se découragea pas. On entra dans cette immense et terrifiante mer de sable ! Trois jours plus tard, on avait tellement soif qu’on aurait bu notre transpiration ! « Qu’il fait chaud ! Pas vrai Léonie ? »
 Si,il fait très chaud ! » Le sable brulait sous nos pieds ! Et en plus, cela faisait trois nuits et trois jours qu’on n’avait ni dormi ni mangé ! Là on vit un panneau et dessus était écrit : « Bravo pour ceux qui ont échappé à la mort ! Bravo ! » « Génial, c’est fini !>
 Oui tu as raison Milédi c’est fini !
 Cependant j’ai cru que quelqu’un nous suivait ! Pas toi Léonie ?
 Si je pense aussi. » Et là, on vit un homme qui sortit de l’ombre. Il avait une longue barbe blanche. Il passa devant nous sans dire un seul mot. Puis il s’arrêta à un mètre de nous ! « Monsieur... C’est vous qui... nous suivez ?
 Euh... Non ! répondit le monsieur
 Comment vous appelez-vous ?
 Tiens un oiseau qui parle ! Je m’appelle Chomix.
 Oh... C’est presque le même nom que mon supérieur ! Qui s’appelle Chamix.
 Ah d’accord !
 Bon, on va y aller ! Hein Léonie ?
 Oui, au revoir Chomix ! » Puis on repartit. Et là on vit une choppe ! « C’est quoi ça ? » Léonie s’approcha, puis je fis de même. « C’est un parfum enchanteur ! affirma Léonie.
 C’est quoi comme parfum enchanteur ? demandai-je.
 C’est un parfum qui endort !
 Oh il faudrait qu’on la prenne cette choppe ! Elle pourrait nous servir. Là, Chomix sortit de l’ombre avec deux verres d’eau qu’il nous tendait. On les but, puis on s’endormit directement. On se réveilla deux heures plus tard. Et on vit que la choppe n’était plus là ! Chomix nous avez endormis et en avez profité pour nous voler la choppe. « Viens Léonie, il faut le rattraper ! » Et on partit à sa recherche. Puis on le vit parler à un vieil homme. On se cacha derrière une maison. « Ah les nuls ! J’ai pris la choppe sans aucun soucis ! » Et là... Léonie prit la choppe en un éclair ( puisqu’il pouvait voler)et il les endormit avec le parfum à l’intérieur. On repartit. On arriva au pôle nord où habitait le supérieur à Léonie ! Il faisait -40° ! On vit un immense palais blanc et doré. « Oh non... Il y a des gardes ! répliquai-je, Mais Léonie me rassura.  06-88-%-*£-§-45-5628 ! répondit Léonie.
 Non... Ça c’était l’ancien ! » Là, il chuchota dans mon oreille : « Endors-les avec le parfum ! » On entra dans le palais, puis une lumière blanche m’aveugla ! … Je me réveillai... Dans mon lit... Au XXI siècle. On était bien le vendredi 28 janvier 2011. Je voyais mon ombre... Elle ne me faisait pas peur ! A l’école tout le monde m’appelais Milédi ! Lauranne